La fournaise divine (58, 10-12)
L’âme qui est jetée dans la fournaise de ma bonté n’est plus rien en dehors de moi, sa volonté est détruite, et elle est embrasée en moi. Personne ne peut la retirer de ma grâce, jamais je ne lui retire ma présence, comme je le fais pour les autres dont je me rapproche et m’éloigne pour les conduire à la perfection. Je suis un Dieu immuable, et je ne change pas, mais c’est l’effet sensible de ma charité dans l’âme qui parait et disparait.
La couronne
Lorsque tu dis du mal de ton prochain, tu rajoute une épine à la couronne du Christ.
La persévérance
Par la persévérance, l’âme obtient de s’asseoir au festin, elle dresse la table de la très sainte croix dans son cœur. Dès qu’elle l’a mise, elle y trouve la nourriture du doux et tendre verbe qui montre mon honneur et votre salut, car c’est pour mon honneur et votre salut que le cœur de mon Fils a été ouvert et que sa chair vous a été donnée en aliment. (Dial 95, 3 cf patience)